En collaboration avec la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) – Zouk Mikaël, le Rassemblement Démocratique des Femmes Libanaises (RDFL), a organisé un atelier de travail s’étalant sur deux jours le 6 et 7 février
2013 portant sur la participation des femmes libanaises aux affaires publiques. Un groupe de femmes activistes du Kesrouan, rassemblant des représentantes engagées dans des partis politiques libanais, des membres des conseils municipaux, des juristes et des journalistes ont assisté à l’atelier qui s’inscrit dans le cadre du «Programme des Droits des Femmes», visant à permettre aux femmes de participer à l’élaboration des politiques et des dialogues nationaux tout en étant activement présentes dans les partis politiques libanais.
Les faits indiquent que les femmes libanaises sont malheureusement encore exclues de la participation dans les processus de prise de décision, malgré leur participation active et responsable dans tous les soulèvements du monde arabe, y compris le Liban.
Caroline Succar, directrice du bureau du RDFL à Zouk Mikaël, a lancé une discussion couvrant deux piliers : la participation politique des femmes ratifiée dans les traités internationaux ainsi que la question des quotas pour les femmes dans les élections législatives et locales.
Ensuite, Carmel Mhanna, a discuté des réformes électorales envisagées dans les discussions parlementaires et proposées par la Campagne Civile pour la Réforme Electorale (CCER).
Kholoud Ashram clôture l’atelier en soulevant la question des obstacles auxquels font face les femmes voulant participer à la vie politique à travers la technique d’espace ouvert qui permis aux participantes de se partager leurs expériences dans les différents couloirs du domaine public, et par là-même de comprendre les différents types de défis auxquels elles pourraient faire face tout en soudant un esprit de solidarité entre elles.
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